L’aide publique au développement (APD) pose aujourd’hui question. Sa définition est instable, ses objectifs difficiles à déterminer, tandis que le message politique qui lui est associé manque de clarté : on peut véritablement parler d’un objet en crise.

A cet égard, les années 1990 s’imposent comme un tournant avec la chute du communisme et l’effritement du complexe néo-colonial. Alors que les motivations de l’APD ont avant tout été d’ordre idéologique et géopolitique, on demande désormais aux professionnels de la branche de justifier  leur action en termes d’efficacité et d’utilité.

Aujourd’hui , les politiques d’aide publique au développement ne se cantonnent plus à de simples décisions d’affaires extérieures, mais sont devenues des enjeux de politique domestique, au même titre que la retraite ou le système de santé. Cette évolution engendre de profondes mutations pour l’implication citoyenne.

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